Communiqué du 22 décembre 2016 : après ‘AG

 

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Samedi matin, les licenciés du FCR se sont prononcés sur la façon dont ils concevaient l’avenir du club en délivrant un message on ne peut plus clair : tous les administrateurs qui ne s’étaient pas exprimés clairement pour le maintien de l’indépendance du FCR ont été contraints d’une manière ou d’une autre de quitter leur fonction au sein du conseil d’administration.

Evidemment, nous nous félicitons d’un tel résultat, d’autant que nous n’avons cessé depuis plus d’un an et demi de dénoncer les conditions dans lesquelles le « rapprochement » avec le « QRM » avait eu lieu, à savoir au seul bénéfice de l’USQ (désormais RM). Nous ne pouvons donc qu’abonder dans le sens de Gérard Hermay (trésorier du club) lorsqu’il a déclaré il y a quelques jours dans le Paris Normandie que Michel Mallet voulait « uniquement absorber le FCR, récupérer le nom du club, les supporters, le reste ne [l’intéressant] absolument pas.»

Nous nous félicitons également d’avoir pu largement contribuer – à travers l’organisation de plusieurs opérations « Tous en rouge » par exemple – à faire prendre conscience au sein même du club mais aussi à l’extérieur que la ferveur pour le FCR était intacte malgré les difficultés traversées depuis 2013. Un constat s’impose : seul le FCR est en mesure de fédérer un large public dans l’agglomération rouennaise (et même au-delà) ; seul le FCR est capable de faire vibrer Diochon à chaque match, quel que soit l’adversaire (avec une mention particulière pour l’implication sans faille des Rouen Fans dans ce domaine) !

Après sa reconduction en tant que président de l’association FCR, Fabrice Tardy lui-même a reconnu samedi dans le PN que « la grande majorité des licenciés du FCR [étant] opposée à [la] fusion […], elle ne [pouvait] plus être à l’ordre du jour. » Nous en tirons les mêmes conclusions. En conséquence, il nous semble important qu’un certain nombre de décisions soient prises dès que possible afin d’être en adéquation avec le vote sans équivoque des licenciés :

– l’association FCR doit céder les parts (1 %) qu’elle possède dans la société qui gère le « QRM » (l’équipe première de l’USQRM) et faire en sorte que cette dernière ne puisse plus utiliser le logo du FCR qu’elle arbore actuellement.
Au fond, on n’en pense pas moins du côté du « QRM ». Dans un grand élan de sincérité (certes de courte durée), le chargé de communication du club quevillais a déclaré ceci le 11 novembre dernier sur le compte Twitter officiel de l’USQRM : « [que le FCR] fasse sa vie de son côté son bonhomme de chemin et puis c’est tout ». Pour une fois, nous sommes d’accord (quand bien même ledit tweet n’est pas resté visible bien longtemps…) !

– le président Tardy se doit également de céder les parts qu’il possède à titre personnel dans le « QRM » et démissionner de son poste de vice-président, dans la mesure où il a déclaré publiquement « prendre acte » du refus des licenciés de fusionner.

– le CA du club est désormais composé uniquement de personnes souhaitant préserver l’indépendance du FCR (conformément au souhait des licenciés), mais il est clairsemé (6 membres uniquement). Un grand nombre de postes d’administrateurs est donc vacant. Dans ce contexte, le renfort de quelques personnes fiables ne serait certainement pas superflu.
La Fédération des Culs Rouges qui, depuis sa création, a montré sans relâche son amour du FCR et l’attachement qu’elle porte au maintien de son indépendance, a désormais toute sa place au sein de ce conseil d’administration 100% rouge et blanc !
Nous ferons donc très prochainement de nouveau acte de candidature, non pour se servir du club mais pour le servir, bénévolement, et dans le seul but de défendre les intérêts du FCR (dans son ensemble, pas uniquement l’équipe première masculine) comme nous l’avons toujours fait et continuerons à le faire dans le futur !

– afin d’avoir l’assurance que le club pourra continuer à utiliser Diochon à l’avenir, il faut faire en sorte de réclamer une convention triennale à la Métropole – et non annuelle comme c’est le cas actuellement – afin de ne pas risquer, en guise de représailles, d’être expulsé d’un stade dans lequel le FCR évolue depuis plus de 100 ans !

Plus que jamais, le FCR a besoin de soutien, quel qu’il soit.

Prochain objectif, faire en sorte que le match de coupe de France entre notre équipe féminine et Juvisy (une D1 dont l’effectif comprend plusieurs internationales) le 8 janvier prochain soit une belle fête avec des tribunes bien garnies et une ambiance de feu à Diochon ! Pour y contribuer, nous envisageons d’organiser une nouvelle opération en lien avec le club (opération dont les modalités restent à définir) afin de faire de cette rencontre un événement inoubliable : évidemment, nous ne manquerons pas de vous tenir au courant dès que nous le pourrons.

Longue vie au FCR !!!

La Fédération des Culs Rouges.

PS : il y a quelques semaines, un entrefilet consacré au stade Diochon paru dans la gazette « En direct de Petit-Quevilly » n’a pas manqué de provoquer un certain étonnement dans nos rangs. Outre une présentation très partiale (tendant à faire croire que ce stade n’a vibré que grâce aux exploits de l’USQ depuis des années…), l’article annonce fièrement que Diochon « fêtera bientôt ses 100 ans ». Nous espérons que la ville de Petit-Quevilly, l’USQRM ou la Métropole n’entendent pas dépenser des fortunes pour célébrer l’événement. En effet, Diochon n’a pas été inauguré en 1917 mais le 7 juin 1914 : ça fait donc plus de 2 ans que le centenaire est passé. Il ne suffit pas de vouloir s’approprier l’histoire d’un stade : encore faut-il la connaître…