Le bilan des matches de préparation du FC Rouen en stats

Commencée le 6 juillet, la préparation du FCR touche à sa fin alors que les Rouennais se présenteront dans quelques jours à Plabennec pour l’ouverture du National 2. Sept semaines de préparation, sept matches disputés : que retenir de la préparation du FCR ? Réponse en statistiques.

Le 15 août, quelques minutes avant que les cloches sonnent les coups de 20h, l’arbitre siffle la fin du match entre Rouen et Bobigny (2-0). Les joueurs du FCR peuvent aller remercier leurs supporters, à l’issue d’une prestation aboutie, de bonne augure pour la saison.

Avant ce dernier match, joué en mode championnat, les Rouennais avaient disputé six matches permettant de se mettre en jambe et permettant surtout à David Giguel d’offrir du temps à un grand nombre de joueurs. De Sanson (le plus utilisé, 397 minutes cumulées) à Hadad, Houmaid et Hitouss (30 minutes chacun cumulées), les minutes ont été partagées entre 31 joueurs (28 joueurs de champ et 3 gardiens). Les recrues ont toutes eu un temps de jeu conséquent, participant toutes à au moins 200 minutes.

   

Les recrues au rendez-vous

Au delà du temps de jeu, les renforts estivaux ont surtout apporté leur pierre à l’édifice à la conclusion des actions. En effet, 55% des buts (5/9) ont été inscrits par un nouveau joueur (Grain X2, Djoco, Dallois, Abdelmoula). Durant ces sept rencontres de préparation, le FCR est resté muet à trois reprises (Reims L1, Boulogne-sur-Mer N1, Beauvais N2) et compte en moyenne 1,29 but marqué par match.

Sur le plan défensif, les Rouennais ont réussi à garder leur cage inviolée à trois reprises (Bobigny N2, Oissel R1, Gonfreville R1), encaissant en moyenne 1,14 but par rencontre.

Un FCR liquide

Défensivement, avec le renfort de Maël Haise, le FCR a testé un système à 3 défenseurs. Peu utilisée la saison dernière, cette animation défensive l’a été bien plus durant cette préparation. Le match contre Bobigny est le meilleur exemple des changements tactiques opérés par David Giguel. Pendant une heure, le FCR alternait entre un 4-2-3-1 en phase défensive et un 3-1-5-1 en phase offensive. L’entrée de Thomas Biziki a changé la donne avec le passage à un 5-3-2 en phase défensive et un 3-5-2 en phase offensive.

Le 4-2-3-1 du FCR (phase défensive)                                      Le 3-1-5-1 du FCR  (phase offensive)

Un FCR « liquide, dixit Giguel à la fin du match contre Gonfreville (3-0), capable d’occuper au mieux le terrain pour poser des problèmes aux adversaires et capable de bien défendre ensemble. » Cette liquidité permet surtout aux Rouennais de s’adapter aux phases de transition. « Quand on regarde le football aujourd’hui, les transitions sont primordiales, souligne Giguel à l’issue du match contre Bobigny (2-0).  Il faut être bon dans les deux transitions : être chasseur pour récupérer le ballon le plus vite possible, et quand on l’a récupéré, mettre un coup d’accélérateur pour se créer des occasions. »